tir Lbd affaire de Montreuil
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tir Lbd affaire de Montreuil
La Provence du 16/07/14
JUSTICE
Trois policiers seront jugés pour avoir
blessé un manifestant au flash-ball
L’un des manifestants, touché au visage, avait perdu un oeil. Cinq ans après les faits, trois policiers seront jugés pour l’avoir grièvement blessé par un tir de flash-ball lors d’une manifestation à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Les trois policiers, mis en examen en 2009, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", selon une source judiciaire.
Ils encourent dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. La victime, Joachim Gatti, âgé à l'époque de 34 ans, avait perdu un oeil dans des heurts avec des policiers. Il participait à une manifestation de soutien aux occupants d'une clinique désaffectée expulsés par les forces de l'ordre.
La préfecture de Seine-Saint-Denis avait dit à l’époque que les policiers avaient riposté aux projectiles
des manifestants en utilisant un pistolet à balles en caoutchouc non perforantes. Plusieurs autres personnes
avaient été blessées lors de l’opération policière. "Ce procès est une très bonne nouvelle.
Cela va permettre de poser enfin le débat sur l’utilisation du flash-ball par les policiers", s’est félicitée l'avocate des parties civiles, Irène Terrel, qui regrette toutefois que ce renvoi intervienne "cinq ans après les
faits".
Joachim Gatti avait accusé fin mars le parquet -dans une lettre ouverte avec les autres victimes- de "bloquer la procédure".
"Si l'on ne s’était pas battus, les choses auraient traîné, peut-être même jusqu’à la prescription", estimeMe Terrel, évoquant un "parcours du combattant", dès lors qu’il s'agit de "policiers".
La juge d’instruction "admet qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé, ni d’une bavure, mais d’un cas avéré de violence en réunion", insiste-t-elle.
Début avril, le parquet avait requis le renvoi d’un seul des trois policiers devant la cour d’assises chargée de juger les affaires criminelles. La juge a finalement décidé de renvoyer l’ensemble des trois fonctionnaires
impliqués, mais devant un tribunal correctionnel, ayant estimé que les faits constituaient un simple délit.
De son côté, l’Unité POLICE SGP-FO, premier syndicat des gardiens de la paix, monte au créneau: les trois agents "servent de boucs émissaires. Les policiers qui sont équipés avec ces armes doivent gérer des situations extrêmement délicates, et après ils se retrouvent seuls à en assumer les conséquences".
JUSTICE
Trois policiers seront jugés pour avoir
blessé un manifestant au flash-ball
L’un des manifestants, touché au visage, avait perdu un oeil. Cinq ans après les faits, trois policiers seront jugés pour l’avoir grièvement blessé par un tir de flash-ball lors d’une manifestation à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Les trois policiers, mis en examen en 2009, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", selon une source judiciaire.
Ils encourent dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. La victime, Joachim Gatti, âgé à l'époque de 34 ans, avait perdu un oeil dans des heurts avec des policiers. Il participait à une manifestation de soutien aux occupants d'une clinique désaffectée expulsés par les forces de l'ordre.
La préfecture de Seine-Saint-Denis avait dit à l’époque que les policiers avaient riposté aux projectiles
des manifestants en utilisant un pistolet à balles en caoutchouc non perforantes. Plusieurs autres personnes
avaient été blessées lors de l’opération policière. "Ce procès est une très bonne nouvelle.
Cela va permettre de poser enfin le débat sur l’utilisation du flash-ball par les policiers", s’est félicitée l'avocate des parties civiles, Irène Terrel, qui regrette toutefois que ce renvoi intervienne "cinq ans après les
faits".
Joachim Gatti avait accusé fin mars le parquet -dans une lettre ouverte avec les autres victimes- de "bloquer la procédure".
"Si l'on ne s’était pas battus, les choses auraient traîné, peut-être même jusqu’à la prescription", estimeMe Terrel, évoquant un "parcours du combattant", dès lors qu’il s'agit de "policiers".
La juge d’instruction "admet qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé, ni d’une bavure, mais d’un cas avéré de violence en réunion", insiste-t-elle.
Début avril, le parquet avait requis le renvoi d’un seul des trois policiers devant la cour d’assises chargée de juger les affaires criminelles. La juge a finalement décidé de renvoyer l’ensemble des trois fonctionnaires
impliqués, mais devant un tribunal correctionnel, ayant estimé que les faits constituaient un simple délit.
De son côté, l’Unité POLICE SGP-FO, premier syndicat des gardiens de la paix, monte au créneau: les trois agents "servent de boucs émissaires. Les policiers qui sont équipés avec ces armes doivent gérer des situations extrêmement délicates, et après ils se retrouvent seuls à en assumer les conséquences".
gilbert- MMA
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